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vendredi 1 septembre 2017

[TV] Mes séries TV historiques en costume (1/2)

 Il y a maintenant plus de deux ans, je vous partageais un article sur les séries en costumes que je regardais. La plupart étaient des mini séries et sont terminées. D'autres je les regarde encore, j'ai juste un petit bémol à ajouter pour Outlander, qui m'a un peu déçue en saison deux, maison sinon le reste je suis toujours et j'en ai de nouvelles à vous faire partager ! Deux de ces series de sont pas à proprement parler historiques, mais elles sont en costumes alors je les mettrai à la fin de la séléction. Vous avez hâte de savoir ? Vous n'allez pas être déçus !

Alors on commence avec une série que j'ai commencé à regarder quand j'étais au collège, Cadfael avec dans le rôle principal mon grand copain : Derek Jacobi. C'est une adaptation de livres et je vous les conseille, le style et l'écriture sont géniaux et puis ce moine on vient à l'apprécier.

Le plot : Cadfeal est un moine benedictin, aux allentours de 1100 entré au monastère de Shrewsbury vers 40 ans. Avant il était mercenaire, donc il a vu la vraie vie en dehors des murs du cloître, donc même s'il est vieux, faut pas s'y fier, c'est un vrai badass et quand il est sur une grosse enquête personne ne l'empêche d'aller au bout ! Et tout ça se passe dans le cadre de la guerre civile entre l'impératrice Mathilde et le roi Stephane.

Mon avis : J'aime beaucoup les costumes, même si la plupart sont ceux des moines et que du coup, bah niveau diversité et couleur, on est dans un esprit sac à patate marron. Mais il n'y a pas que cela ! En plus, il y a pas mal de monde dans cette série, comme Stephane Moyer, qui joue Bill dans True Blood (sauf que dans Cadfael il a de long cheveux blonds !). L'esthétique et les intrigues sont bien foutues, même si bon le rythme est pas foufou on se laisse prendre au jeu ! Et puis, quand même, résoudre des enigmes en trouvant LA plante qui ne pousse qu'à un seul endroit de la vallée c'est quand même pas piqué des hannetons ! J'ai les DVD que l'on m'a offert pour mon bac (genre l'intégrale de la série !) et ils ne me quittent plus !

vendredi 7 octobre 2016

Downton Abbey costumes at Taft Museum of Cincinnati.

Je suis une grande fan de costumes, vous le saviez déjà ! J'aime aussi beaucoup les séries en costumes, mais ça aussi vous le saviez déjà ! Alors quand mon papa m'a envoyé un lien pour une expo sur les costumes de Downtown à Cincinnati, j'ai fait sauté au plafond. Cinci est à 2h de la maison et nous n'avions pas eu l'occasion de visiter la ville. Alors un dimanche de septembre nous avons sellé titine (on a pris la voiture quoi !) et hop en route !

Alors parlant de la route pour aller à Cinci ... c'est pas franchement fascinant et une fois dans la ville ... bah y'a des travaux et Mme GPS ne le savait pas, du coup la sortie qu'on devait prendre était ... fermée ! On a donc fait un tour dans le Kentucky (Cinci est à cheval sur deux états : Ohio & Kentucky) et on a fini par retrouver la route du musée. 


vendredi 24 juillet 2015

Les reprints de patrons anciens.

Ces temps ci fleurissent sur de nombreux sites de grandes marques de patrons, les reprint d'anciens modèle aujourd'hui out of print. Aujourd'hui je voulais donc entamer une réflexion autour de ces repro, le commerce de celle-ci et parler un peu de l'Histoire de ces compagnies. Un vaste programme me direz vous ?

mardi 21 juillet 2015

Ohio Historical Society & German Village

Le 11 et 12 juillet il faisait beau, il faisait chaud et c'était le week end ! Nous sommes donc sortis un peu avec le Grand et nous sommes allés faire un tour à l'Historical Society d'Ohio, au musée et à Ohio Village puis le dimanche à German Village.

mercredi 27 mai 2015

La serie TV catastrophe : Reign

Sur Netflix y'a du très bon comme du très mauvais et même si j'ai lu plusieurs articles sur le sujet, je voulais vous parler d'une très mauvaise série (et je suis bien désolée pour vous si vous avez aimé) : REIGN *musique mystérieuse* (et non pas funky mystery music comme L&O : SVU)

Donc Reign ... par où commencer. C'est une série qui se base sur l'Histoire, qui pour personnages principaux Marie Stuart et François II. Jusque là, vous me direz ... bon c'est quoi le problème. Mais dés les premières minutes, que dis je ? Seconde, c'est du pur WTF !! (Les gars sérieux, c'est pas la peine de prendre un sujet historique pour en faire ça !! Autant essayer de vous creuser un peu la tête pour pondre un scénario original !)

Ce que l'on sait de Marie Stuart : Reine d'Ecosse à sa naissance, fille de Marie de Guise et de Jacques V d'Ecosse (qui meurt quelques jours après la naissance de sa fille.) Comme globalement l'Ecosse c'est un peu le merdier bazar à cette époque et que Marie de Guise est française, à la suite d'un jeu d'alliance on envoit le bout de chou en France, pour être élevée à la cour, puis devenir Reine de France en sus de Reine d'Ecosse (ce qui est quand même pas horrible comme avenir). Et même à partir de là, de ce déroulé des evénements assez simples, la série part completement en sucette !

On trouve Marie dans un couvent (mouais) et elle retourne à la cour après une tentative d'assassinat. Bref ! La mignone arrive et là ses topines suivantes arrivent elles aussi... Oui Marie Stuart avait des suivantes, parce que c'était pas Joe le Clodo une Reine, que l'on nommait les quatre Marie (c'est un prénom courant à l'époque). Mais bon ... il vaut mieux changer les noms et nos gourgandines se trouvent affublées de prénoms plus cons improbables les un que les autres. Greer, Kenna, Lola ... *commencer à préparer une mixture à base d'arsenic*.
Mais si tu crois que c'est fini ... non, non, non ! Là le fils Batard d'Henri II (mais d'où ils le sortent celui là !) arrive ... et comme on a déjà les prénoms des suivantes, on s'attend au pire (et on fait bien !) ... Sebastian ... *ajouter du curare à la mixture* dit Bach .. *chercher une corde* 

Je n'ai regardé que quelques épisodes et c'était carrément suffisant tellement c'était nul ! Gossip Girl à la Renaissance ... entre Marie Stuart qui se pose des questions existentielles "Dois je l'épouser, est ce que je l'aime ?" et ses suivantes qui courent dans le lit du Roi / du Prince / du Fils batard ...  

Certaines phrases mytiques me reviennent également en mémoire "des robes qui viennent de Paris hiiiiiiiii" Sachant que Marie S. a été élévé au Louvre, résidence royale, donc à Paris, et qu'à l'époque ... bah ... le prêt à porté n'existait pas... c'est carrément la répliques digne des pires teenage show ! Une autre pour le plaisir : "ses parents étaient en vacances au Maroc"... voilà, voilà ... 

Je ne parlerais même pas du portrait qui est fait de Catherine de Medicis ... Bref ! Et encore on se dit, les costumes vont sauver tout ça ... ben non !

François II au premier plan et Marie S. au second
Les costumes, un savant mélange de tout et de rien ... et surtout de rien qui ne s'approche de la période dont on parle ... jamais, ce serait trop beau ! Je crois que j'ai failli m'étouffer quand j'ai vu des talons des Pump Shoes aux pieds de Marie S. Et ça ne va pas en s'arrangeant ... le tout est d'un gout très incertain, remis à la sauce moderne. 


Marie et ses topines s'habillent pour aller en boîte au bal.

Elles ont de grooos problèmes entre autre, trouver l'amour, trouver l'amour et trouver l'amour. Et de temps à autre Marie se preocupe de l'Ecosse, tout en tentant d'échapper aux tentatives d'assassinat d'Elizabeth I (elle t'aura à la fin, vilaine !).


Marie et Catherine (de Médicis) papotent à propos de trucs insignifiants et souvent pas intéressants. Même si la seconde tente d'empoisoner la première un bon paquet de fois. De plus pour le personnage de Catherine ils jouent à fond sur des vieux clichés historico-misogyne. 

On remarque les costumes WTF et franchement ce n'est pas le pire que l'on puisse voir.

Je vous passe également les faux retournement d'alliance, genre Marie va épouser le batard du roi du Portugal pour aider l'Ecosse, finalement François II est deshérité et Bach (le batard) va devenir roi à la suite d'Henri II (t'imagines Bach I !!) en se défiant de tout les principes de succession ! Surtout que c'est quand même basique, il suffit de lire la page wiki, elle se marie avec François II, pas la peine de tergiversser 107 ans, put**n ! Mais bon ça c'est si on part du principe que les scénaristes ont un minimum de respect pour l'Histoire. (Stéphane Bern, Lorant Deutsch si vous passez par là ça vaut aussi pour vous la question du respect de l'Histoire et de la méthode historique!)

Bref c'est à chier.

Rotten Tomatoes l'a quand même bien noté : 84% du public à aimé, bon après 56% de rotten tomatoes pour la saison 1, mais 100% tomates fraiches en Saison deux. Le pire restant la description : The premiere season of this historical drama blends fact (Really ?) and fiction to tell the tale of teenage Mary, Queen of Scots (Adelaide Kane) as she arrives in France to formalise her arranged marriage to Prince Francis (Toby Regbo).

Voilà c'est tout pour moi ... si vous l'avez vu n'hésitez pas à commenter et à dire ce que vous en avez pensé !

lundi 25 mai 2015

Série en Costume

Lundi c'est série ! Série TV j'entends ! Je vais donc vous parler de certaines d'entre elles que j'ai pu regarder. Le seul point commun, ce sont des séries en Costume !

The White Queen

Plot : La guerre des deux roses, deux familles sont en guerre, les York et les Lancaster. Chacune leur tour elles reprennent le pouvoir. Les personnages principaux sont Elizabeth d'York, Edward IV et ses frères (dont Richard III), Margaret Beaufort et Marguerite d'Anjou. 





























Historicité : On respecte les grandes lignes et globablement les dates, les personnages sont les bons et on ne rajoute pas de personnages sortis de nul part. Après le côté sorcière et magie noire ou blanche, est basé sur les accusations à l'encontre de la famille Woodville. J'ai beaucoup aimé les personnages, il n'y a pas grands méchants ou de grands gentils tout ce petit monde est parfois très con, naïf, voire stupide, mais peut aussi avoir des coups de génie.

Costume : Pas mal ... mais ... trop simple, surtout les robes d'Elizabeth d'York (Woodville), particulièrement pour une reine d'Angleterre. Je pense que c'était un parti pris du styliste, du coup j'ai quand même globalement bien aimé. Le seul truc qui me gonfle un peu sont ces cheveux toujours épars sur les épaules....

Wolf Hall

Plot : Henry VIII est amoureux d'Anne Boleyn, il veut se débarrasser de Catherine d'Aragon. Tous ces événements sont une occasion pour Thomas Cromwell de s'élever dans la société.


Historicité : Bon c'est un peu toujours la même rangaine ces temps ci : Anne Boleyn ... bon je n'ai rien contre cette jeune femme, mais bon à force ça gonfle un peu ! En revanche, ce que j'ai bien aimé c'est que l'histoire est vu par Thomas Cromwell, pour moi qui apprécie beaucoup le personnage, c'est vraiment quelque chose de bien !

Costumes : Pour avoir vu et lu de nombreuses choses sur le sujet de la série et de ses costumiers (Merci PBS) on peut dire que c'est globalement respecté ! La plupart ont été reéalisés à la main. j'ai trouvé aussi assez agréable que personne ne soit vraiment "sexy" (toi aussi tu penses aux Tudors !). Les acteurs ont du charisme et ne jouent pas que sur leur sex appeal ! Pour cela : Merci !

Outlander

Plot : Claire Randall est en lune de miel en Ecosse avec son Mari, lorsqu'elle découvre un site de pierres levées et se retrouve projetée au XVIIIe siècle durant la guerre entre les indépendantistes Ecossais et l'armée Britannique.

 
 
 

Historicité : Au premier abord ... tu te dis, euuuuh WTF ? Mais finalement il y a pas mal d'éléments historiques qui ont été intégrés à la trame principale qui assez planante ! Faut pas chercher non plus à aller prondément hein ! C'est pas Bernard Cottret ! Mais ... ça reste un bon divertissement.

Costume : Pas mal du tout, j'avoue, même si j'ai lu ici que les tartans ne sont pas hyper historiques, j'aime assez l'esthétique générale de la série. American Duchess a également écrit un autre article hyper intérressant sur la robe de mariée de Claire et sur l'historicité de celle-ci, si vous souhaitez le lire  c'est . Même si j'ai un faible pour Tobias Menzies, les écossais en quilt sont très charmants aussi ! (oui ça joue quand tu regardes une série)

The Paradise

Plot : Denise arrive à la Grande Ville, elle vient trouver du travail chez son oncle qui est tailleur et elle tombe en adminiration devant le Grand Magasin de la Ville, The Paradise.




Je ne vais pas trop parler d'Historicité puisque cette série est une adaptation assez libre (voir trèèèèès libre) du roman Au Bonheur des Dames d'Emile Zola. En fait, globalement les scénaristes ont repris les noms et le lieu, le reste ils se sont joyeusement assis dessus. Du coup, c'est comme prendre une période historique, en faire une série et tout changer, autant essayer de se casser un tantinet la rondelle pour trouver une idée originale, non ?

Costumes : C'est une des choses que j'ai bien aimé, le personnage principal de m'inspirant que des tartes dans le nez. Encore une fois j'ai beaucoup aimé l'esthétique, même si j'ai trouvé que parfois, bah ça faisait un peu cheap. Mais c'était globalement agréable à regarder.

Downtown Abbey

Angleterre 1912. Après le naufrage du Titanic, le domaine de Lord Grantham se retrouve sans héritier. En effet, celui-ci n'a que des filles qui ne peuvent lui succéder. Il est alors question d'aller chercher un cousin dont que l'on va tenter de marier avec la fille ainée.






Historicité : La trame de fond est historique, mais l'histoire de la famille non. Mais ce qui est interressant dans cette série (comme dans Gosford Park) ce sont les intéractions sociales entre la famille (riche et éduquée) et les servant(e)s. Même si certains personnages ne méritent vraiment pas ce qui leur arrivent et que l'intrigue est parfois un peu gnan-gnan, bah c'est quand même bien et je me suis laissée prendre au jeu.

Costumes : Rien a dire, vraiment beaux ! J'aime beaucoup voir l'évolution, car si la série commence en 1912, dans la saison actuelle, nous sommes aux alentours de 1930. Et on voit le changement tant au niveau des membres de la famille que des domestiques.

Bonus : les paper dolls par Vulture : ici

Miss Fisher

Plot : En Australie, Miss Fisher, détective privé, mène l'enquête (oui globalement c'est ça !)


Là encore ce sont des livres à la base, donc je ne vais pas trop parler d'historicité, même si dans certaines enquêtes sont évoqués, le droit de vote des femmes, les révolutions Russes ... et j'en passe. Mais j'aime assez l'ambiance, en plus ça se passe en Australie, ça change un peu des US ou de l'Angleterre.

Costumes : Les années 1920 et 1930 ! Je trouve en plus que l'atrice est vraiment charmante et le porte bien. Il y a de beaux exemple de slacks et surtout ce que j'aime ce sont les chaussures !

Voilà c'est tout pour aujourd'hui, dans le prochain article je vous parlerai d'une série qui a vraiment failli me tuer : Reign !! Et vous, quelles séries vous plaisent en ce moment ?

vendredi 27 février 2015

Où trouver des patrons Vintage / where to find vintage patterns

Alors je sais, oui, encore du Vintage ... Mais aujoud'hui c'est "comment trouver des patrons vintages de bonne qualité sans pour autant vendre un rein ou le foie", ça faisait aussi un moment que c'était sur ma liste mais j'ai un peu attendu. Je vais essayer de vous donner les astuces que j'ai trouvé au fils du temps pour trouver des choses sans se ruiner.

I know, Vintage again .... but today it's more like "found a vintage pattern for an inexpensive price". So today I'll give my tips to find pattern without breaking the bank. 

Les magasins / Shops

Allez dans des magasins comme Jo-ann, ils vendent parfois quelques reproductions de patrons anciens, mais les prix sont maximum.

Go in shops like Jo-ann, there are reprint vintage pattern but I think it's to exepensive.

D'autres magasins, j'en ai déjà parlé, comme les magasins d'occasions ou les dépôts ventes peuvent offrir une petite selection de Patrons. Le mieux restant Bookmans (un en particuliers) qui en vend beaucoup et donc le stock est renouvellé assez régulièrement.

Others shops, as second hands shops or thrifts shops have an aisle just for the vintage or used pattern (more used than vintage to be fair). The best as far as I know is Bookman (one of them) sold a lot and the stock is often review.

Un ancien patron Mc Call's trouvé chez Bookman

Internet 

Aaaaah internet le paradis du temps perdu et de la recherche de la bonne affaire (c'est que mon avis !). Je me suis faite une petite liste de sites web assez bien qui contiennent beaucoup d'informations et qui peuvent être très utiles.

Oh internet waisted time temple ! I already have a short list of internet web site where I usual find information or good prices.

Folkwear : généralement pour les costumes, mais on trouve aussi des patrons pour les années 1920. Usually it's better for costumes, but you can also find 20's patterns.

Vintage Pattern wiki : avant de chercher des marques dans le vide il vaut mieux se renseigner, le mieux : le wiki. Plusieurs marques qui maintenant n'existent plus ou dont la côte n'est pas très élevée sont référencées (oui dès qu'on part dans l'ancien il faut anticiper ça). Before looking everywhere it's better to find information. This wiki is very interresting because brands doesn't exist anymore and are very expensive because of the quotation of some patterns.

Old Patterns : D'anciens patrons, pour les plus anciens, ça peut monter jusqu'à 100$ mais bon c'est quand même pas mal. Vintage patterns, for the oldest, the prices can rise 100$, but it's still a good web site.


Les marques qui reproduisent leurs anciens pattern / Brands reprints

Vogue offre de nombreux patrons réimprimés, il faut attendre les soldes car ils peuvent passer de 30$ à 6$ et là ça vaut le coup. Vogue reprint some of their vintage patterns. Il's better to wait for the sales, patterns can be cheaper.

Butterick fait la même chose avec ce qu'il appellent Retro Butterick. It's the same with Butterick which reprint some of their old patterns.

Les sites d'enchère ou de ventes par les particuliers / Biding web site or personal sales.

Là du grand classique, Ebay, Etsy ou même craigslist. Very classic, Ebay, Etsy or Craigslist.

Bonus

Patrons gratuits couture ou crochet. Free pattern for seamstress or crochet addict.

Voilà j'espère que ces quelques sites pourront aider certains d'entre vous, je pense que nombre d'entre vous les connaissent déjà, mais si une personne découvre, je pense que je n'aurais pas perdu mon temps. Si vous souhaitez en ajouter, n'hésiter à pas à me contacter.

Voilà ! I hope that list will be helpful. If only one person can be helped, I'll be glad. If you wanna add links you know or like feel free to contact me.


mardi 3 février 2015

En passant, dernières trouvailles.

Un article rapide et en photo sur les derniers patrons que j'ai déniché chez Bookman (non je n'ai aucune part dans ce magasin, non je n'y travaille pas.)

A quick article about the last pattern I found at Bookman (no I have no stock in, I don't work for them)

Reprint / Vintage

Retro Butterick 1944

dimanche 1 février 2015

Crafting in the US. Where to go & what to do ?

L'article qui mélange expatriation et arts créatifs. Cet article est le parfait mix pour mon blog.
Je vais vous parler de plusieurs choses : comment trouver des éléments (tissus, patrons), où les trouver et quel type d'arts créatifs on peut faire ici.

This article is about both expatriation and crafting. It a perfect mix fo my blog. I would like to talk about various things : where to find crafting supplies and what type of crafts you can do in the US.

dimanche 18 janvier 2015

Histoire des Tissus en France

Ah ! Nouvel article que j'avais envie de faire depuis un moment.

J'avais envie de faire un peu d'Histoire en me basant sur un ouvrage (une fiche de lecture quoi !) et j'ai eu l'idée de fouiller dans mes anciens dossiers de Master (oui c'est du réchauffé !) et voilà donc après quelques remaniements une petite Histoire des tissus en France.

Ce texte se base essentiellement sur l'ouvrage d'Alexandra Frau, Histoire des tissus en France, Tours, 2010. (Excusez, pas de traduction en Anglais ...).

De plus, je pense que ce petit texte peut être assez utile dès lors que l'on veut se lancer dans le costume, les Historiens ne sont pas tous ennuyeux et pédants ! (Et Lorànt Deutsch n'est pas Historien ce qui ne l'empêche pas d'appartenir à la seconde catégorie :p)

Introduction
Au siècle des lumières, le tissu est une source inépuisable de mode. Les première soies peintes recouvrent les murs des belles demeures avant d’aller garnir les armoires des élégantes. Il en est de même pour les indiennes dont tous les mondains vont se parer. Madame de Pompadour, sensible au style de ces cotonnades, en tapisse les murs de plusieurs de ses demeures.

Le fil
De la qualité du fil dépend la noblesse d’une étoffe. Qu’il soit de laine, de coton, de chanvre ou de soie il se décline en plusieurs qualités. Les étoffes pures fil, tissées à partir des fibres les plus longues offraient une résistance et une tenue plus grande.

La laine 
Employée depuis toujours la laine empli les armoires des foyers des plus riches aux plus modestes. A la campagne les familles se contentaient du produit de la tonte de leur cheptel pour tricoter des bas de laine, ou encore tisser d’épaisses couvertures ou des tuniques de grosse futaine.
Dans les milieux plus riches la laine connait un grand succès depuis le moyen-âge. Elle fait la fortune des drapiers, placés en haut de la hiérarchie de ce vaste commerce. Cet engouement provoqua la mise en place de manufactures royales, et chaque région fabriquait des draps de qualités différentes. Bayonne fut rendue célèbre pour ses poils qui servaient de lisière aux draps. La région se fit connaître également pour ses draps noirs, à base d’un mélange de poils d’autruche et de chameau.
Les produits luxueux favorisaient les fibres les plus longues, favorable à un filage et à un tissage plus sec rendant les étoffes plus belles et plus résistantes. Le mohair faisait partie de ces belles laines, ce poil de chèvre angora offrait un lainage léger et soyeux au toucher
De la filature dépendait la qualité et la solidité du fils obtenu. Seule une laine filée très fins et très régulièrement pouvait donner un tissu plus léger et plus résistant. La fibre de laine de cessa de séduire, que ce soit au moyen-âge, ou au XVIIIe siècle avec les droguets. Parallèlement un gout pour les lainages plus légers ouvrait la porte aux étamines (étoffes mince non croisée et peu serrée pour les chemises) aux serges, aux tiretaines, aux droguets également.

Le lin
Le lin est associé dès le début à l’idée de légèreté et de pureté et donne son nom au « linge » (venu de linga, d’où est extraite la fibre). A la fois solide, brillante, fraiche et légère, cette fibre donne des tissus qui se froissent avec élégance. Malgré toutes ces qualités, les paysans sont fort peu enclins à la cultivé. Sa récolte et sa préparation son jugées fort ingrate et de ce fait dissuadait ceux qui voulait bien la cultiver.
La fibre de lin était issue du pourtour de la tige, et non de l’intérieur, de ce fait elles étaient arrachées à la main, puis séchées au soleil. Après la moisson du blé, les tiges sont plongées dans l’eau tiède, et maintenue au fond par un poids. On les fait de nouveau sécher au soleil, la tête en bas, puis une fois sèche, on les broie, alors on peigne pour séparer la fillasse.
Du gros lin rêche au toucher aux fines batistes diaphanes, en passant par les lourds sergé, il en existait plusieurs qualités. Le lin se tissait plus ou moins finement. Du coutil au cainsil, l’éventail était large et les usages variés. Le coutil, grosse toile à trame serrée, convenait par sa lourdeur et sa robustesse aux vêtements du dessus qui s’usaient beaucoup plus vite. Pour les chemises de travail en coutil, le lin était lainé sur l’envers pour ne pas meurtrir la peau. C’était un textile bon marché, dans lequel les femmes taillaient volontiers des doublures, des corsets, et des tabliers.
Le cainsil était quant à lui réservé à la fabrication de chemises élégantes, et des voiles dont se couvraient les femmes. La légèreté et la transparence du couvre-chef, un tissu très léger en lin, seyaient parfaitement aux voiles. A leur tour bonnets, velettes, engageante, mantilles, bagnolettes, petites capelines, barbe set battant l’œil que les dames nouaient autour du menton, faisaient la part belle au lin.

Le chanvre
Le chanvre, cette grosse filasse bien robuste servait à fabriquer les vêtements de tous les jours, et le linge de maison. Les paysans, en cultivaient quelques hectares pour leur consommation personnelle, ils le filaient et le tissaient eux mêmes. La France devint ainsi le plus grand cultivateur de chanvre. Le chanvre le plus fin dit « de plein » était utilisé pour les chemises. Si le chanvre produisait des vêtements à moindre frais il était difficile à travailler. La technique à laquelle il fallait recourir pour la culture et les apprêts s’apparente à celle utilisée pour le lin. Mais le résultat obtenu n’était pas aussi flatteur que celui dû au travail du lin. Le chanvre gardait une couleur rouille secrétée par la fibre et une grande rugosité. Malgré tout les femmes y taillaient leurs chemises de nuit, quelques draps, le corps des chemises, dont les extrémités pouvaient être réalisées en lin ou en coton. Avec le rebut de filasse (l’étoupe), dont les brins étaient trop courts pour être tissés, elles confectionnaient des paillasses ou de grossiers tabliers.

Le coton
C’est au XIVe siècle que l’idée de tisser le coton est venue, auparavant on ne savait que faire de cette bourre étrange. Les tisserands commencèrent à tisser les premiers métis. La fameuse futaine, à chaîne de lin ou de laine et à trame de coton, dont étaient faits les cotillons, remonte à cette époque. Le coton n’était employé que dans les basins, et les futaines, produit en petite quantité. Le basin, mélange de lin, ou de chanvre et de coton, se déclinait sous plusieurs formes. Les moins bonnes qualités étaient utilisées pour les rideaux ou meubles de bains. A la fin du XVIIIe siècle, les tisserands sont parvenus à métamorphoser ce métis en une étoffe très fine, d’une grande blancheur très recherché par les mondains.
Hormis cette forme de métis, l’usage du coton ne France est encore assez limité. Il arrivait par balles entières, dans les ports de Marseille, Nantes, ou La Rochelle sans qu’il ne suscite trop de convoitises. Les blancardes, bouracands, et berluches à chaînes de fils et trame de laine, dont Rouen s’était fait une spécialité, étaient de piètre qualité. Il fallut attendre l’arrivée des indiennes pour que les qualités du coton soient enfin révélées.
Ces étoffes habillèrent d’abord les intérieurs, lit ou bassin, et ensuite elles remplirent les armoires (robe de chambre, mouchoirs de cou). Aux côtés des indiennes, étaient débarqués, des marchandises dites « blanches » par al compagnie française. Une vaste quantité de calicots, de toile, de « garas », de taffetas, d’organdis, de « guinées blanches », déstinées à être employés tels quels étaient importés. Ces fines mousselines et cotonnades se prêtaient facilement aux broderies, et repassages empesé.

La folie des couleurs
Au début la palette des couleurs était relativement réduite. Le bleu, le rouge, le jaune, le noir, faisait partie des couleurs dites simples à partir desquelles les teinturiers pouvaient obtenir toutes les teintes possibles en les mélangeant les unes aux autres, ou en ajoutant divers produits. Durant la coloration du tissu, il arrivait que les teintes soient modifiées. Certains mordants comme l’étain mélangé au Kermès, un insecte parasite du chêne Kermès, qui donnaient la fameuse couleur écarlate des Gobelins.
Les lissiers du M-A disposaient d’une vingtaine de tons, au XVIIIe siècle, ils n’en ont pas moins de 14 000 à leur disposition. Cette profusion commence à l’époque où le nouveau monde est découvert. Le rocou apporte une note acidulé à la palette des jaunes orangés, la cochenille venu du Mexique complète la palette de rouge. Sa rareté en fait une couleur d’exception, et tous les jeunes hommes se font peindre vêtus d’écarlate. Le cramoisi est une autre couleur qui revient fréquemment dans les descriptions de tissus, ce terme sous entendait moins un couleur éclatante, qu’une couleur d’excellente qualité. De même l’évocation du pourpre laisse imaginer des nuances allant du rouge profond, au bleu, jusqu’au violet. Cette couleur cardinalice provenait du liquide colorant issu de coquillage. Le rouge pouvait également être obtenu à partir de végétaux. Par exemple la carthame donnait un rose clair, mélangé à l’alun et au tartre, on obtenait un rouge orangé. Dans des tonalités plus soutenues, il convient d’évoquer le rouge garance, extrait de la plante du même nom. C’est avec la garance que l’on fabriquait le rouge andrinople, dit aussi « rouge turc » importé près de Rouen à Darnétal.
Les jaunes provenaient de plantes comme le curcuma, la gaude, le genêt, la sarette, le safran, ou le fustet dont on tirait le fameux jaune provençal. La gaude était appréciée par les teinturiers sur soie, sur coton ou sur laine, pour ses couleurs solides. Ses tonalités oscillaient du jaune éclatant au vert pâle lorsqu’elle était mélangée à du cuivre.
La mode des couleurs au M-A est remplacée par la mode du noir, lorsque les teinturiers réussissent à fixer cette couleur, la cour de bourgogne s’entiche de cette couleur, dont elle transmit le gout à la cour d’Espagne, cette couleur faisait très bien ressortir les bijoux, et les brelots dont les grands se paraient. Le noir devint ensuite la couleur de prédilection du luxe et de la discrétion, faisant la part belle aux draps de Flandres parmi les plus fins, et les plus couteux à l’époque. Le noir était une couleur difficile à obtenir virant bien trop souvent au gris. Les plantes d’où étaient tirées produits tannant étaient les chênes (noix de galles), le noyer (brou de noix), du châtaigner (écorce) ou du sumac. Les noix de galles mélangées au sel de cuivre et de fer avaient tendance à assombrir davantage les teintes.
Le blanc éclatant de maintenant n’existait pas, les couleurs les plus approchantes étaient obtenus au prix de longues heures de travail pour les blanchisseuses. L’importation des indiennes de fit que renforcer ce gout pour le blanc.
Le bleu était la couleur par excellence, il entrait dans la composition d’autre couleur, et permettait d’obtenir plusieurs valeurs d’une même teinte. Les bleus venaient de diverses plantes : le pastel, l’indigo, et la guède. Dans l’antiquité, l’indigo naturel était tirer des feuilles de pastel, pourtant il ne tient pas à la teinture. Au XIIe siècle le bleu si caractéristique est extrait des feuilles de l’indigotier. Au XVIIIe siècle cette couleur est réservée à la famille royale.
Le marron fut une couleur communément adoptée par les paysans. Comme pour le noir les teinturier utilisent des plantes à tanin. Ils obtenaient du brun à partir du sumac ou du cachou.

Les fripes
Pour qui n’avaient pas les moyens de s’offrir la dernière mode en matière de vêtements, il existait les friperies. Les populations se contentaient souvent de vêtements de seconde main. Il était permit aux fripiers d’enjoliver, et de retraiter les vêtements qu’ils revendaient.
Les tissus faisaient partis de la vie courante, et de réemployaient et se transmettaient jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des lambeaux. Les femmes s’évertuaient à repriser les vêtements, et on remarque que le patchwork n’est pas seulement anglais. Nombre de caracos de la fin du XVIIIe siècle témoignent de cette économie domestique. Avec des tissus mis bouts à bouts on fabriquait de nouveaux vêtements. Ceci explique la présence, dans certain inventaire après décès, de tissu dits "mi usés" ou "mi neufs, mi usés".

Les tissus du labeur
Le costume masculin de tous les jours se caractérisait par une grande sobriété. Ils e composait souvent d’un gilet porté sur une chemise de toile ample en lin ou en chanvre dont le pan le plus long pouvait servir de caleçon et éviter le contact rude du pantalon. Le pantalon était de teinte noire ou brune, en futaine ou en coutil. La garde robe des paysannes était aussi simple et comportait peu de pièces ; un casquin d’indienne, trois jupons, dont un en serge, un en indienne, et un dernier en siamoise rayée bleue et blanche, un tablier de toile, deux paires de bas de coton et de laine pour l’essentiel. Mais le costume paysan n’était pas fait uniquement de grosse étoffes, rêche de couleur sombre, il laissait parfois place à quelques frivolité, comme la couleur, ou les motifs, ou simplement des tissus plus léger.

Les dessous
Les femmes portaient pour tout linge de corps une longue chemise de grosse toile sur laquelle elles laçaient leurs corps à baleines, cet ancêtre de corset. L’étoffe de la chemise était censée protéger la peau des meurtrissures que pouvait infliger le corps à la peau.

La corbeille de mariage

La traditionnelle corbeille de mariage était censée couvrir les besoins du jeune couple. Elle contenait toutes sortes de bijoux, de dentelles, de châles ou de rubans offerts par l’époux à sa promise. S’y ajoute les présents des familles, les amies confectionnaient une couverture de patchwork, qu’elles avaient cousu ensemble à la veillée, les mères y ajoutaient le linge qu’elles avaient reçu pour leur propre mariage. Ce pouvait être une robe de baptême, ou de beaux habits qui avaient survécus à l’épreuve du temps, une robe de mariage. Seule exception, en Bretagne, les femmes se faisaient enterrées avec leur robe de mariée.

mercredi 14 janvier 2015

Two vintage books : compare and enjoy ! (1/2)

Aujourd'hui je vais vous faire une petite review de deux livres de couture Vintage que j'ai reçu il y a peu ! L'un est un cadeau de ma maman, l'autre un cadeau de Noël de ma belle soeur. Il sont très différents et proposent des modèles complémentaires. (Finalement en deux articles, pas le temps de faire les deux en une fois !)

Today, I would like to write about two vintage books I received few time ago. One is a gift from my Mom, the other one a Christmas gift from my sister-in-law. They show different patterns and, still, are very complementary.

La couture Vintage, vue par Hachette Loisirs

Tout d'abord, La couture Vintage, de Tonje Thorensen, dans la collection Mes Carnets de Couture, édité par Hachette Loisirs.

J'aime assez cette collection en général, le livre est beau et bien fait, la qualité du papier très agréable (oui ça compte !), les photos bien réalisées ; les modèles sont mis en valeur. 
Comme tous les ouvrages de cette collection, le livre se découpe en trois parties. Les photos des modèles, les explications des modèles, puis à la fin les patrons (à recopier, pas à couper !)

First, La couture Vintage (vintage couture), by Tonje Thorensen, eeditedby Hachette Loisirs.

I love that series, the book looks good and well done, the quality of the paper very pleasant (yes, for me it is important) the picture are well taken, the clothes well settled. 
As the others books from that series, the books is composed in three parts, first the pictures of the clothes, the explanations about the pattern and the pattern at the end of the book (to copy not to cut !)

Exemple d'un modèle que j'aime bien et une mise en page sympa

L'explication correspondant au modèle

J'ai trouvé de nombreux modèles que j'aimerai réaliser, qui sont bien expliqués, pas à pas avec des focus sur les parties plus compliquées du vêtement. 
Je ne pense pourtant pas que ce soit un livre de grand débutant, il faut bien connaître certaines techniques pour réaliser les vêtements, mais pour une couturière moyenne-moins comme moi, c'est très bien !
J'ai lu des reviews qui sous entendent que ça taille petit, mais attention ! Il faut bien prendre la taille qui correspond aux mesures (p.32-33), pas la taille que vous faites dans le commerce, j'ai fait cette erreur plusieurs fois et on ne m'y reprendra plus ! (Et je ne pense pas être la seule !)

Autre bémol, les tailles : du 36 au 44 ... c'est vraiment dommage ! Surtout si on considère que le 36 correspond plus à un 34 et ainsi de suite. Je suis, par exemple que pas mal de filles ne pourraient pas rentrer dans ces modèles ou devraient faire des modifications de taille considérable ce qui requiert 1) un bon niveau en couture, 2) un temps de travail plus long. 
Donc globalement sympa, mais les tailles, serieux, ça coûte quoi de pousser un peu ? (de plus certain modèle seraient vachement plus joli sur des filles rondes ... j'dis ça ...)
En revanche, une chose que j'ai trouvé très bien, c'est d'insérer un modèle de tricot, c'est super pour les filles (et les gars !) qui maîtrisent plusieurs techniques.

I found numerous beautiful example I would like to make well explained, step by step with focus when it is complicated. I don't think this books was made for real beginners but for mid level minus like me it is affordable. 
I have read reviews about the size of the pattern which considered the size are not really fitting. But You have to calculate your size according to the book (p.32-33) and not the size you think you are ... I made that mistake and never do it again !

Another bad thing the size themselves ... from 6 to 14, it is not enough mainly if you think about what I said previously : a 6 is more a 4, etc.
So we can say it's a good expect for the size, what the problem with having more sizes ? (Plus, some of the dresses are much beautiful on a 10 than a 4 ...)
One the other hand, I was happy to see they include a knit pattern, that's great for the girls (and boys !) who learned  several Technics. 

Informations sur le livre / Informations about the book.

Auteur / Author : Tonje Thorensen

Titre / Tittle : La couture Vintage

Langue / Language : Français / French

Pages : 80

Prix / Price : 16, 90 € / 25, 54 $

13 modèles de couture et un de tricot / 13 sewing pattern and 1 knitting one.

To be continued ...





lundi 12 janvier 2015

Regency Dress

 Petite introduction dite aussi Ma vie : Voilà les vacances sont finies ...! Commence une nouvelle période pour moi ! Mon boulot et moi même nous sommes séparés pour cause de différents irréconciables. Donc maintenant, plus de temps pour écrire ce blog, plus de temps pour me consacrer aux travaux manuels et aussi pour penser à ce que je veux vraiment faire de ma vie. Les musées c'étaient sympa, c'était une chouette période de ma vie, mais est ce vraiment ça que je veux faire, tous les jours.
C'est un luxe de pouvoir penser à ça, j'en ai bien conscience, de pouvoir se poser ce genre de questions quand d'autres se demande s'ils vont réussir à trouver un travail. J'ai la chance de ne pas me poser cette question, j'ai la chance de ne jamais avoir eu à faire un travail qui me déplaisait vraiment... Mais maintenant que c'est dit, je me demande toujours ce que je veux faire ? Tout ce que je sais c'est que je veux, à la fin de ma journée, me dire que j'ai été utile à quelque chose et dernièrement c'était pas trop ça ...! Une de mes amies m'a proposé d'intervenir dans sa classe pour une cours de couture, on verra bien, l'enseignement ? Pourquoi pas !

Bref je ferme ma parenthèse Ma vie ! 

Je vais évoquer avec vous un ancien projet que j'ai finalisé il y a quelques mois.

Une robe Regency !

samedi 6 décembre 2014

Costumes et Compagnie (1)

C'était il y a longtemps, j'ai commencé à coudre pour une seule raison : je voulais une robe médiévale ! Une belle, qui me plaise et qui ne me coûte pas un rein et le foie ! En effet, j'ai toujours trouvé trop onéreuses ces robes en velours, pourtant pas très belles à mon goût. Ensuite, bien qu'à cette époque je ne sois pas très renseignée, ça me heurtait l'oeil, tant pour la forme que dans les tissus, ça ne me semblait plus proche du déguisement que du costume et j'avais envie de me costumer, pas de me déguiser !
A cette époque, un autre facteur est entrée en jeu : j'ai récupéré la Bernina semi pro de ma grand-mère et que je me suis lancée dans l'aventure de la couture !

It was a long time ago, I begin sewing pour one reason : I wanted a medieval dress. A pretty one, not as disguise ; as a costume. I saw some cheap one, with velvet but even I wasn't really aware, that seemed not very accurate.
Secondly, during that period, I take back my granny's Bernina sewing machine.

McCall's 4491

jeudi 16 octobre 2014

Costume in details (N. Bradfield)

Pas grand chose en couture ces temps ci, enfin si des choses, mais rien qui mérite qu'on en parle (des torchons, des choses à finir, des reprises, mon chéri qui veut des Cols Mao à la place de col classique ... Rien qui vaille que je sorte mon appareil photo en somme) !

More or less nothing about swing today, something yep, but nothing i want to talk about (dishtowel, things to finish, my love who want Mao collars instead of classical one ... Nothing for my camera !)


Donc je vais parler d'un bouquin ! Costume in details de Nancy Bradfield. Un livre que j'adore sortir juste pour le regarder. Pour les aficionados du costume historique c'est je pense un des livres à avoir (parmi d'autres bien entendu). je me souviens l'avoir demandé à ma belle soeur pour Noël, je l'ai habituée à m'offrir des livres depuis que je suis avec le Grand ! Je pense que c'était il y trois ou quatre ans, l'année où nous avons quitté la France, j'avais demandé expréssement à ce que personne ne m'offre de livre ! (trop lourd et déjà qu'en Juillet j'en ai rapporté pour 12 kg !). Ce devait être un de mes premiers livres sur le costume, j'étais la tête en plein dans la fin de mon mémoire à cette époque, La Culture Matérielle et la Vie Quotidienne à Trifouillis les oies et déjà déjà fascinée par "comment ça se fait ça ?"!

I would like to talk about a book, Costume in Details by Nacy Bradfield. I love looking at that book, just read it. For the aficionados of reenactment, it's a must have ! And my sister in law brought it to me for a previous christmas 3 or 4 years ago. It was one of my first book about costumes, I was at the end of my master thesis based on Material Culture and Quotidian Life in a lost village and fascinated : "how did you do that !"


C'est un livre bien fait avec de nombreux dessins de qualité, beaucoup de détails sur les fermetures des robes (cela m'a beaucoup aidé pour ma robe Regency que j'ai réalisée sans patron). Je l'adore il est parmi les livres que je ne laisserais jamais derrière moi (étant donné qu'un autre déménagement approche sous quelques mois, j'y pense !).

It's one of my hi book ! Numerous drawings inside and many details on each dress (Help me a lot with my Regency Dress without pattern). I love it, it one of the books I can't leave behind me. (we will move again with the tall one in few month so I have to think again in pounds !)






jeudi 25 septembre 2014

D'une image trouvée ...


J'étais tranquillement en train de rechercher une image (libre de droit cela va sans dire) d'une robe à tournure. C'était pour une exposition sur laquelle je travaillais il y a quelques mois et qui concernait les sous vêtements féminins. Et en cherchant, cette image m'a interpellée !  

I was looking for some images (public domain for sure !)  for a new exhibit in my museum, fashion and underwear. So I was looking for a dress with a bustle and I found that engraving image.

1887. Japanese women with western-bustled-fashions

Cette représentation m'a beaucoup travaillée, j'ai eu l'occasion de croiser dans les musées dans lesquels j'ai travaillé des robes anciennes des années 1890-1900 avec de nombreuses inspirations orientales dans le décors, la forme même souvent. Mais je n'avais jamais été confrontée à ce genre de gravures et de représentations (ignarde que je suis!). Donc, intriguée j'ai laissé l'historienne en moi s'éveiller et j'ai cherché ! Maintenant je suis apte à vous dire ce que c'est …

That image made me think a lot. In many occasion I had the chance to saw in my former museum antiques dresses (ca 1890-1900) with orientals inspirations in the ornaments or the shape. But I never encounter that kind of design (I'm so unaware !). So, intrigued, I let the historian inside me express herself and I search ... and now, I known what it is ! 


Hashimoto Chikanobu Edo-Tokyo Museum ca.1890.  Engraving on wood.


Il semblerait que cette mode se soit developpée durant la Restauration Meiji (1868). En effet, auparavant le Japon vivait dans un relatif ostracisme. De plus, après 1643, les lois sonptuaires édictées par le Shogun avait imposé que chaque personne devait se vêtir selon son range social (vous me direz c'est pareil en France à a peu près la même période mais pas pour les mêmes raisons), ainsi les tissus nobles ou luxueux étaient réservés à la Noblesse.
C'est avec la Restauration Japonnaise que ces lois sont abolies et que chacun peut choisir ce qu'il souhaite porter. Une fois cette première réforme passée l'Empereur commença à se vêtir à l'occidentale et l'élite culturelle, nobilière, les hauts fonctionnaires suivirent cette attitude et adoptèrent un vêtement de style occidental en public. En revanche, en privé le vêtement traditionnel restait porté par les Japonais, plus adapté à leur style de vie et à leur mobilier.
En 1871, se produit une nouvelle étape et l'Empereur rend obligatoire le port des vêtements occidentaux durant le temps de travail et pour les fonctionnaires durant leur service officiel. Á la suite de cette transformation du costume de représentation, cette mode passe aux classes plus populaires et également aux femmes, qui suivant l'exemple donné par l'Imperatrice suivent la mode victorienne.

During the Meiji Restoration (1868) some changes rise and particularly in fashion style. Before that area Japan was living in a sort of ostracism. After 1643, sumptuous law was published by the Shogun and every subject of Japanese Empire had to wears clothes in relation with their social rank. The beautiful fabrics and ornament was limited to the nobility of the country (Was the same in France at the same period but not for the same reasons). This law were abolished with the new Emperor and everyone can choose what he want to wear. After that first change the Emperor began to wear occidental costume and the top of the society follow him that way, with the public officer. In 1871, they get over another step and decided to impose that occidental costume for the public life of all the public office and work. But in private life Japanese still used the traditional outfit. The women also began to wore that sort of clothes following the example of the Empress. 

1887. Western hairstyles and dress for women and children.

Taiso Yoshitoshi Art Gallery of Greater Victoria ca.1888. Engraving on wood.
Après la mode, viennent les coiffures, et les femmes, comme les hommes adoptent les coiffures occidentales. En 1872, l'Empereur montre l'exemple en coupant son toupet. Egalement, les moustaches et les barbes devinrent plus courantes. Avec cette mode des nouvelles coiffures le port du chapeau devint également quelque chose de plus courant.

After the occidental costume and fashion, people adopted also the hair cut from Europe (As the same for men or women). In 1872, the Emperor show the way cutting his topknot. As the same mustaches and beard became more used. With that fashion of the european hair cut, the hat became also a fashionable accessory.

Edo Tokyo Museum. Engraving on wood.

Les gravures imprimées pendant cette période, comme certaines provenant d'une série intitulée Trente-deux aspect de femmes, montraient la mode occidental comme quelque chose d'admirable. Pourtant tous les japonais ne suivent pas cette mode et ce phenomène d'acculturation. Les membres des classes supérieurs portaient dans la vie publique ce vêtement mais le délaissaient une fois passées les portes de la maison. En revanche, il était possible de trouver l'incorporation de détails vestimentaires ou d'accessoires, comme les chapeaux, les châles, bijoux ou chaussures. 

The engraving image from that period, like some from the suite Thirty two appearances of the women, showed the occidental fashion as something wonderful. However no every Japanese stop wearing traditional clothes. Some members of the upper classes had the use to wear that type of outfit in public, but at home they still use the traditional costume. Nevertheless, it was possible to incorporated in traditional costumes some occidentals accessories as in men or women outfit showing a some appreciation of that kind of fashion. 

Picture for a Concert of European Music 1889. Weatherspoon Art Museum.


La plupart des informations utilisées pour la rédaction de cet article proviennent du Musée Virtuel du Canada.